Kimbia Kenya 2020
Retour sur cette 8ème édition
Quelques jours après une magnifique 8ème édition de Kimbia Kenya, l’atterrissage est rude mais les souvenirs se bousculent déjà dans nos têtes. Kimbia Kenya ou courir dans une atmosphère chaude et dépaysante à la rencontre d’une faune riche et d’un peuple merveilleux.
Calme et sérénité à Elementaïta
Loin du brouhaha de Nairobi, le chant des oiseaux et le grésillement des criquets sont les seuls sons perçus au lac Elementaïta. A la fois reposant, dépaysant et sublime, le cadre du premier lodge est, définitivement, à couper le souffle. La terrasse offre une vue magnifique sur le campement et le lac en contre bas. Chacun s’imagine, déjà, sirotant un soda ou la traditionnelle « Tusker », chose que nous ferons dès le premier soir après s’être baladés tout l’après midi dans ce petit coin de paradis.
Au petit matin, à deux pas du lodge, le départ de la première étape de course est lancé. Un parcours plat permettant de se familiariser avec l’altitude et la chaleur. L’atmosphère est calme, le temps semble s’être arrêté autour du lac. Quelques kilomètres plus loin, la magie de l’Afrique opère déjà ! Des zèbres sont présents par troupeaux et des flamands roses se dorlotent dans le lac. Une dernière petite montée permet d’accéder à l’arrivée qui offre un agréable point de vue sur le lac Elementaïta, quelle satisfaction.
A la tombée de la nuit, c’est en bus truck que nous découvrons une faune riche et époustouflante autour du lac Nakuru. Des girafes, impalas, buffles, hyènes profitent de la fraîcheur pour sortir se faire photographier, pour le plus grand plaisir de nos participants.
Bonheur partagé avec nos écoliers kényans
Les chemins de terre et passages rocheux laissent vite entrevoir les sourires et mains tendues des écoliers qui attendent les coureurs avec impatience. Ce qu’ils nous réservent est merveilleux. Leurs différents chants, « olas » et danses valent bien plus qu’une gorgée d’eau ou un morceau de sucre. Ces écoliers sont une source d’énergie inépuisable qui permet à chacun de se surpasser et de finir l’étape de Gilgil dans la joie et l’émotion. Après de poignantes paroles prononcées, de simples regards échangés et des sourires gravés à jamais, c’est au tour de la team Kimbia Kenya d’offrir des fournitures, dans le cadre du projet éco-solidaire. Cahiers, stylos, trousses, cartables sont ainsi remis aux écoles pour le plus grand bonheur des élèves et de leurs instituteurs. Quelle joie partagée de lire sur les visages des écoliers tant de bonne humeur et de curiosité envers la vie.
Sur le petit nuage d’Eburu
Une longue et inévitable montée dans des chemins rocailleurs attend les coureurs sur cette troisième étape où chaleur et dénivelé sont au rendez-vous. Après une jolie vue au point culminant à 2600m d’altitude et une descente à travers un petit village, c’est une arrivée mémorable qui vient conclure en beauté ce parcours difficile. Les lycéens d’Eburu réservent une haie d’honneur à chaque finisher. Un bon repas au lycée et une courte sieste suffiront à certains pour reprendre des forces et participer l’après-midi au match de foot contre l’équipe féminine d’Eburu. Le terrain, pas des moins risqués, a l’avantage d’avoir une vue magnifique sur le lac Naivasha, que nous rejoindrons dans la soirée.
Immersion en terre inconnue
Journée de repos pour les jambes mais intense pour l’esprit. En effet les émotions sont au rendez-vous puisque nos participants rencontre aujourd’hui une communauté massaï. Dans un village retranché, un peuple massai nous réserve un accueil sincère et coloré, marqué par des chants et danses massaï. Une véritable découverte d’une manière de vivre, l’apprentissage de la culture culinaire et la rencontre avec les écoliers du village resteront des moments forts de cette semaine.
Face à l’immensité de la nature
Parcours plat sur lequel il ne faudra pas s’endormir au risque de manquer quelques éléments de ce magnifique cadre que Crescend Island nous offre. Traversée d’un village, entre passants à pied, à vélo ou à scooter, nous sommes prêts à ouvrir grands nos yeux avant l’entrée imminente dans le parc.
Quelques sentiers en herbe pour s’enfoncer dans le parc et nous voilà seuls au monde, au milieu de la nature, nez-à-nez avec une multitude d’animaux sauvages. Sur notre chemin, des zèbres, des girafes et des singes, une seule pensée à l’esprit des participants : la nature est magique. Plus loin, des troupeaux d’antilopes se pavanent au soleil et des hippopotames montrent le bout de leur nez.
Les coureurs finissent par une petite montée, sous un soleil de plomb, afin d’atteindre le sommet du parc qui réserve une vue splendide sur le lac et la belle faune qui l’entoure. C’est au cœur de ce même parc que nous avons la chance de déguster un repas haute gamme. Plongés dans le calme et l’immensité de cet environnement unique, le temps s’est définitivement arrêté. La balade en bateau ou à cheval en ravira plus d’un et viendra conclure en douceur cette fin de journée incroyable.
Les portes de l’enfer
Entre chemins de terre, montées rocailleuses, passages sinueux et descentes techniques, cette dernière étape de course est le parcours parfait du traileur. Quelques troupeaux d’animaux viennent se fondre dans un décor vaste et tranquille. Le dernier et interminable faux plat aura achevé plus d’un coureur mais les flammes d’arrivée, visibles de loin, remotiveront la troupe. Le finish se fait sous une nuée de roses rouges pour un 14 février à jamais gravé dans nos esprits. « A la kényane », tel est le thème de la soirée de clôture de cette belle aventure, remise des récompenses, barbecue au bord de la piscine, danse africaine et beaucoup de sourires.
Un dernier effort
Réveil matinal, toujours en musique, après une courte nuit de sommeil pour les plus fous. Cette journée s’annonce longue mais excitante. Après une dernière ascension (et pas des moindres), des gouttelettes de sueur ruissellent sur les visages, les cuisses sont lourdes mais que la vue est belle. Le sommet du mont Longonnot nous offre un panorama à 360° : d’un côté, le cratère, de l’autre le lac Naivasha entouré de ses jolies plaines. Le temps de prendre quelques clichés, de faire le tour du cratère pour les plus motivés, il est l’heure de débuter la descente afin d’être certains de monter dans l’avion, car il est déjà l’heure de rentrer en France.
Nous tenons à remercier tout particulièrement Sophie Thalmann, marraine de cette 8ème édition qui a pris le départ cette course solidaire et qui s’est investie dans ce projet au côté des participants.
« Je suis très contente d’avoir participé à cette aventure avec mes deux enfants, le Kimbia Kenya restera à jamais gravé dans nos souvenir.
Nous formions une seule et même famille, avec la volonté d’apporter du soutien aux enfants scolarisés qui manquent fortement de matériel ».
Nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour retrouver l’aventure de Sophie !
Un défi sportif à travers un environnement magique, un projet éco-solidaire riche en émotions, des rencontres bouleversantes. Asante sana everybody !
La team Kimbia Kenya
Retrouvez les aventures détaillées des participants de la 8ème édition.